La pièce explore les complexités et contradictions des masculinités modernes à travers une mise en abyme théâtrale où se confrontent les discours, les témoignages et les sensibilités des personnages. Shehrazad, dramaturge et témoin, navigue entre médiation et révolte, tandis qu’Apodomiméno, metteur en scène autoproclamé déconstruit, tente maladroitement de bâtir une œuvre sur la violence masculine, souvent en contradiction avec ses propres intentions.

Avec humour, tension et introspection, les fragments révèlent un déséquilibre constant : hommes empêtrés dans leurs privilèges, et femmes cherchant à reprendre une voix confisquée. La pièce dévoile les malaises, les faux pas et les violences latentes qui traversent la quête d’identité et de pouvoir, offrant une réflexion brute sur les rapports de genre, le patriarcat, et les limites d’une déconstruction superficielle.

Au cœur de l’œuvre : un questionnement intense sur la parole, le consentement, et la possibilité d’une véritable transformation sociale et intime.